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Nana
Nana
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Localisation : Region parisienne

Au commencement : la peur. Empty Au commencement : la peur.

Mer 17 Jan - 21:52
Une légende conte qu'il fut un temps où un pays, coincé entre la forêt, la mer et la montagne, demeurait prospère. Ses habitants vivaient en paix et heureux. Les récoltes et le commerce allaient bon train. Leur culture et leurs connaissances étaient telles que les nations voisines les jalousaient mais jamais n'osaient les défier. Cependant un jour, il y eut un cataclysme... Un événement qui bouleversa la vie si paisible de ces citoyens. Une catastrophe qui remodela la région toute entière. Une fissure, sortie de nul part, traversa de part en part le pays, s'étirant et volant la place des rues dans les villages, transperçant les champs de brèches qui semblaient mener droit au cœur de la Terre. Elle dessina trois nouvelles régions qui commencèrent, chacune de leur côté, une évolution plus que surprenante. La première partie s'élevait sereinement dans les airs. Certains paysans se jetèrent dans l'espoir de retrouver la terre mais aucun d'entre eux n'y survis. La quantité d'oxygène diminuant considérablement à mesure que la région s'élevait, bons nombres suffoquèrent et, la panique n'arrangeant en rien leur état, en moururent. La deuxième se mit à couler lentement au fond de l'océan. Bien que l'agitation de la mer masquait la submersion de ce territoire, l'eau avait distinctement recouvert cet ancien port, emmenant ces citoyens dans les abîmes les plus profondes. Quant à la troisième terre, privée de ses deux autres parties, elle s'effondra sur elle même. Les paysans qui avaient réussi à s'échapper étaient à présent bloqués entre la forêt et la nouvelle falaise. Ils ne pouvaient que regarder leurs amis s'éloigner, leur famille se briser et leurs congénères mourir...On raconte aujourd'hui qu'au plus profond de l'océan, un peuple vit, terré dans une grotte qu'ils ne peuvent quitter; que dans le ciel tourne une cité volante abritant ces citoyens qui ne peuvent redescendre sur Terre; et que la forêt dissimule ceux qui n'ont rien pu faire.

Un bruit sourd provenant des entrailles de la Terre et des failles dans le sol. Aucun des habitants ayant vécu ce moment ne l’oubliera. Ce n'était que le premier avertissement mais ils n’eurent pas le temps de comprendre ce qu’il se passait, contrairement à certains animaux qui, déjà, paniquaient, sentant le désastre arriver. Les craquements sous leurs pieds ne rassuraient guère les habitants de la capital. Et le Souverain, ignorant tout de la situation désastreuse dans laquelle son peuple se trouvait, restait cloitré dans son palais, envoyant des éclaireurs pour éclaircir la situation. Il leur suffit de faire un tour de la cité pour constater l'ampleur des dégâts. La ville était cerné de crevasses, aucun moyen d'évacuer les citoyens, et de toutes manières où les évacuer ? Les plaines étaient scarifiées, comme tailladés par un sabre céleste. La plupart revinrent annonçant la mauvaise nouvelle. Le Souverain se prépara à une audience public et fit rassembler son peuple sur la place centrale. Alors qu'il s’apprêtait à monter sur l'estrade pour parler, le dernier éclaireur revint lui faire son rapport et apporter une nouvelle qui surpassait les précédentes : la terre semblait s'éloigner petit à petit des plaines.

Une secousse et un bruit sourd transforma le bourdonnement de question du public en tapage de surprise et de peur. Le Souverain grimpa alors avec précaution sur la scène et expliqua à son peuple ce qu'il savait. Une acclamation de stupeur gagna l'assemblée et bien que contre les recommandations du Souverain, elle se dirigea vers les failles qui les séparaient de leur continent. Certaines personnes avaient dans l'idée de vérifier la rumeur improbable que le Souverain venait de lancer, d'autres pour sauter et retrouver leur famille qui devait les attendre avant qu'il ne soit trop tard. A la vue de leur terre d'origine qui s'éloignait lentement, des cris de panique et de peur retentirent. Malgré le sol déjà bien loin, certains se jetèrent avec une lueur d'espoir. Cependant, la terre qui les attendait n'était plus la même, les plaines avaient disparu pour laisser derrière elle un chaos de roche s'effondrant. Ainsi, ceux qui ne faisait pas de crise cardiaque pendant la chute s'écrasaient sur un sol pas prêt à les recevoir.

Face suicide collectif ingérable, la terreur gagna le peuple. Les larmes se mirent à couler et les mères serraient leurs enfants dans l'espoir de leur épargner le spectacle de la mort. La nouvelle île flottante était maintenant si haut que le vertige dissuadait toutes nouvelles tentatives de saut. Cependant une nouvelle menace pointa la bout de son nez. L’ascension de la région semblait s'être stabilisée, mais ils se trouvaient tellement haut dans le ciel, si haut que l'oxygène s'était raréfié. Nombreux ne purent supporter l'effort physique qu'il fallait fournir pour alimenter leurs poumons en oxygène. Ils suffoquèrent et moururent dans le silence le plus total.

Les survivants se retournèrent vers celui qui portait tous leurs espoirs, vers celui qui était censé les guider : leur Souverain. Peut-être avait-il consulté son gouvernement et trouvé une explication, une solution ? Ils assaillirent de question ce dernier et les savants de la cité : « Pourquoi ? Pourquoi cela était-il arrivé ? Était-ce une punition divine ? Allaient-ils pouvoir redescendre sur la terre ferme ? Ou étaient-ils condamnés ici ? La terre allait-elle redescendre un jour ? » Trop de questions, trop d’interrogations… Mais aucune réponse. Les connaissances des savants n’étaient pas assez étendues pour comprendre. Et le Souverain n’avait pas la science infuse, il était aussi dépassé qu’eux. L’espoir de comprendre s’évapora. Le peuple perdit confiance, et ne sachant vers qui se tourner, il s’abandonna à un désespoir qui grandissait chaque jour un peu plus. Certains arrêtèrent de manger, d’autres se jetèrent dans le vide pour rejoindre la terre ferme qui était désormais loin mais qui leur était si chère. Le peuple s’éteignait petit à petit.

Alors que la cité d’Oozora s’assombrissait de jour en jour, un miracle survint. Au crépuscule, une ombre survola la cité, les ailes entièrement déployées. C’était le phénix cobalt, Tensei, le maître de ce ciel. Il se posa en haut de la tour où vivait le Souverain. Il observa de ses yeux perçants les hommes qui le regardaient, avec un mélange de crainte et d’émerveillement. Etait-il le présage d’une nouvelle catastrophe ? Pourtant, quelque chose dans les yeux de ce phénix les convainc que non. Il n’était pas un mauvais présage. L’oiseau d’azur avait entendu leur détresse, et parla en ces mots : « Il faut savoir renaître de ses cendres pour voir le monde sous un jour nouveau ». On dit que les mots ont un pouvoir plus fort qu’on ne l’imagine. Et ce jour-là, ces mots étaient tout ce dont les habitants d’Oozora avaient besoin. Ils semblèrent éveiller l’espoir de chaque être vivant présent sur cette terre volante, et tous se relevèrent d’un même élan. C’est un soleil nouveau qui se leva sur la cité le lendemain.

Par la suite, Tensei apprit beaucoup aux savants d’Oozora, et la ville devint plus vivante que jamais. Lorsque le phénix jugea les hommes aptes à se débrouiller seuls, il disparut dans le ciel, à l’aurore. Par reconnaissance à l’oiseau bleu qui les a sauvés, ils bâtirent un temple en son nom. Ils prièrent pour qu’il continue de les guider comme il l’avait fait. Ils firent de lui leur divinité, et le symbole de la renaissance, de l’espoir et de la connaissance suprême. Beaucoup pensent qu’encore, lorsque le soleil se couche, on peut l’apercevoir voler au-dessus de la cité. Que certaines nuits où le désespoir dépose sur les yeux d’une personne son voile sombre, on peut admirer les flammes bleues du phénix crépiter au-dessus de la tour du Souverain. Et qu’on peut le voir partir à l’aube, peu avant le soleil. Il est de coutume de faire une offrande à Tensei juste avant le lancement d’une expérience importante. Il se dit que, bien que le phénix ne soit plus physiquement avec eux, il les veille tout de même et est toujours prêt à aider les scientifiques dans leurs démarches.
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