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Nana
Nana
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Au commencement : le désespoir. Empty Au commencement : le désespoir.

Mer 17 Jan - 21:03
Une légende conte qu'il fut un temps où un pays, coincé entre la forêt, la mer et la montagne, demeurait prospère. Ses habitants vivaient en paix et heureux. Les récoltes et le commerce allaient bon train. Leur culture et leurs connaissances étaient telles que les nations voisines les jalousaient mais jamais n'osaient les défier. Cependant un jour, il y eut un cataclysme... Un événement qui bouleversa la vie si paisible de ces citoyens. Une catastrophe qui remodela la région toute entière. Une fissure, sortie de nul part, traversa de part en part le pays, s'étirant en volant la place des rues dans les villages, transperçant les champs de brèches qui semblaient mener droit au cœur de la Terre. Elle dessina trois nouvelles régions qui commencèrent, chacune de leur côté, une évolution plus que surprenante. La première partie s'élevait sereinement dans les airs. Certains paysans se jetèrent dans l'espoir de retrouver la terre mais aucun d'entre eux n'y survis. La quantité d'oxygène diminuant considérablement à mesure que la région s'élevait, bons nombres suffoquèrent et, la panique n'arrangeant en rien leur état, en moururent. La deuxième se mit à couler lentement au fond de l'océan. Bien que l'agitation de la mer masquait la submersion de ce territoire, l'eau avait distinctement recouvert cet ancien port, emmenant ces citoyens dans les abîmes les plus profondes. Quant à la troisième terre, privée de ses deux autres parties, elle s'effondra sur elle même. Les paysans qui avaient réussi à s'échapper étaient à présent bloqués entre la forêt et la nouvelle falaise. Ils ne pouvaient que regarder leurs amis s'éloigner, leur famille se briser et leurs congénères mourir...On raconte aujourd'hui qu'au plus profond de l'océan, un peuple vit, terré dans une grotte qu'ils ne peuvent quitter; que dans le ciel tourne une cité volante abritant ces citoyens qui ne peuvent redescendre sur Terre; et que la forêt dissimule ceux qui n'ont rien pu faire.


Alors que la cité volante s'élevait dans le ciel, la mer commençait à cahoter à cause des failles qui avaient été creusées de part et d’autre de la cité portuaire. L'océan s’agitait et grondait, menaçant le peuple qui attendait son jugement, pensant au début que leur terre allait également se détacher du sol pour s’élever à son tour. Cependant, au lieu de monter vers les cieux, la cité semblait s’enfoncer à chaque fois un peu plus dans le sol, faisant trembler les routes et les bâtiments. La peur naissait au sein des habitants, elle commençait à creuser vicieusement dans leurs ventres pour y tordre les entrailles. Si la ville s’élevait à son tour, comment allaient-ils survivre ? Qui allait en réchapper ? Beaucoup tentèrent de fuir la ville mais les secousses se firent de plus en plus violentes. La ville s’enfonça alors plus rapidement dans le sol. Pourquoi s’enfonçait-elle ainsi ? La question fut posée de nombreuses fois. Personne ne savait.

Certains se mirent à clamer que la capital s’était élevée parce qu’ils avaient été bénis par la lumière des dieux, que ses habitants étaient des gens de bien, que ceux qui étaient tombés ou morts étaient des gens mauvais, et qu’il leur avait été accordé de s’approcher un peu plus des cieux, un peu plus des étoiles et des divinités qu’ils priaient. Si pour eux la ville s’enfonçaient, c'était parce que tous ici étaient des gens mauvais, qui avaient déplu aux dieux, et qu’ils étaient punis, se rapprochant du centre de la terre, s’enfonçant pour être tués, enterré vivant ou bien noyé. Désespérés, beaucoup se regroupèrent près des statues protectrices réparties autour de la cité, dans l'espoir d'être absous de leurs péchés, priant pour être sauvés. Puis la secousse la plus violente traversa la cité, la ravageant. Plusieurs bâtiments, n’étant pas conçu pour résister à une onde de choc d’une telle envergure, cédèrent et s’effondrèrent dans les rues, faisant de nombreux morts au passage. La descente de la ville sembla ralentir, et les secousses s’atténuèrent. Sous la ville, un gouffre venait de s’ouvrir. A ce moment, tout le monde cru que ces histoires de punition étaient vraies. Ils allaient tous mourir ici, les uns après les autres.

Les experts, inquiets, firent part à la famille royale des probabilités que l’onde de choc réveille le volcan qui dormait non loin d’ici. Le Roi et la Reine réunirent ensuite le peuple, leur annonçant la triste nouvelle, et leur expliquant qu’à présent, la ville était trop enfoncée dans la terre pour espérer la fuir. Le peuple était effrayé, horrifié, anéanti, c’était le jugement dernier, la fin de leur monde. Que pouvaient-ils faire, à présent que la ville était profondément enfouie dans le sol, et qu’il n’était plus possible de la fuir ? Ils ne leur restaient qu’une seule chose à faire : faire leurs adieux. A leurs proches. A ce monde. Et prier.

Alors ils profitèrent du peu de temps qu’il leur restait pour rejoindre de nouveaux les statues protectrices. Et ils restèrent là, priant et attendant que vienne leur fin. Jusqu’à qu’un bruit retentisse. Les experts avaient vu juste. Le volcan s’était réveillé et la lave coulerait sur la cité dans peu de temps. Puis à peine plus tard, un autre bruit sourd retentit. Les experts échangèrent un regard, horrifiés. En plus du volcan qui venait de se réveiller, l’onde de choc avait sans doute provoqué un tsunami qui les noierait d’ici peu. Ils ne jugèrent pas utile de prévenir le peuple. Après tout, que ce soit par l’eau ou le feu, la conclusion était identique : c'était la fin.

Ils adressèrent tous une dernière prière, à la demande de la famille royale. Et à ce moment-là, alors que l’on pouvait apercevoir la lave flamboyante menacer la ville d'un côté et un mur d'eau d'une centaine de mètre de l'autre, un éclair de feu azur tomba sur le port. Une jeune fille aux cheveux bleus et aux yeux écarlates se tint près d’une statue et regarda avec tendresse ce peuple qui venait d’abandonner tout espoir de survit. Elle écarta les bras et les statues protectrices se mirent à luire doucement, ce qui ressemblait à une bulle géante recouvrit la ville. Le magma tomba sur cette bulle, mais ne la traversa pas. Les habitants levèrent les yeux vers cette mer brûlante de laquelle émanait une douce lueur orangé au-dessus de leur tête. La lave crépitait lorsque, tout à coup et dans un fracas assourdissant, l’eau du tsunami s’abattit sur la mer de feu qui, presque aussitôt, refroidit et durci, formant une couche protectrice qui empêcha l’eau de les noyer.

Ils étaient désormais plongés dans la pénombre. Cependant, ils avaient survécu grâce à la jeune fille qui s'était présentée sous le nom de Tenma. Elle avait protégé la ville grâce à sa magie. Tous la considérèrent alors comme l’équivalent d’une déesse. Elle était pour eux une envoyée du ciel, la fille de la mer et de la terre. Elle leur expliqua qu’à présent, la mer avait pris la place de l’ancien port, et qu’il n’était pas possible pour elle de faire remonter la ville à la surface. Cette nouvelle ne rassura pas le peuple qui, désormais, comprit qu’il allait devoir survivre sous la mer, dans cette grotte. Des questions et des plaintes montèrent : « Ne reverrons-nous plus jamais le ciel ? Les nuages ? Le soleil ? », « Ne retournerons-nous plus jamais à la surface ? », « Je voulais tant explorer le monde et ses merveilles... », « Qu’allons-nous faire maintenant… ? Que pouvons-nous bien faire sous terre ? ».
Elle répondit à ses questions, l’oreille attentive et l’esprit fin : « Cet endroit, si vous ne l’aimez pas, à vous d’en faire un foyer où vous aimerez vivre. Si vous ne savez pas quoi faire, alors réfléchissez aux infinies possibilités qui s’offrent à vous ! A vous de créer le soleil de demain, à vous d’inventer la lumière de l’aube qui vous éclairera ! ».
C’est sur ses mots que les habitants de ce qui s’appellerait Uminari reprirent courage. Ils devaient assurer leur survie avant de penser à remonter, ce qu’ils firent. Et s’ils ne pouvaient pas retrouver le monde de la surface, alors ils apprendraient à créer leur propre monde. La ville révéla alors son incroyable potentiel artistique, et l’on vit apparaître dans les rues qui étaient reconstruites et améliorées de nombreuses œuvres d’art.

Et puis un jour, Tenma s’éclipsa dans une lumière bleutée. Les citoyens pensent qu’aujourd’hui encore, malgré qu’elle ne soit plus là, elle souffle aux artistes l’inspiration qui les guide pour créer et améliorer leur monde, telle une muse. Le Roi et la Reine firent ériger une statue, une véritable œuvre d’art à son effigie, pour la remercier. Ainsi, à chaque fois qu’un habitant d’Uminari termine une grande œuvre, il dépose un présent au pied de la statue pour remercier Tenma de l’inspiration qu’elle lui aurait offert. En guise de reconnaissance, Tenma leur offrit bien plus tard un accès vers la surface : un escalier situé au Nord de la forêt tombée avec la ville lors du Cataclysme.
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